La Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt), qui a démarré ses activités le 1er février dernier, a conclu son 1er congrès, le 4 décembre à Nabeul, avec l’élection de Habib Guiza comme secrétaire général.


Le bureau directeur élu est constitué de 41 membres. Il a élu, à son tour, pour un mandat de quatre ans, un bureau confédéral composé de 11 membres. Ce sont, en plus du secrétaire général : Nacer Redissi, Faiçal Trabelsi, Sabiha Ben Ammar, Belgacem Aouina, Fawzi Zoghlami, Nouredine Messaoud, Othman Aloui, Ridha Ibrahim, Ayman Alouini et Yousra Smida.

A travers son congrès national, la Cgtt a pu enfin fonder sa structure. Le choix s’est porté sur le système confédéral, «seul système capable d’assurer un mode de gestion démocratique et efficace, pouvant garantir une indépendance pour les fédérations, et rejetant un pouvoir extrêmement centralisé», a soutenu M. Guiza. «La transparence et l’alternance aux postes de direction seront des principes de base de la forme de gouvernance choisie par la Cgtt», a déclaré M. Guiza précisant que le système confédéral permet de s’intéresser aux particularités de chaque secteur d’activité professionnelle ce qui permettra de «trouver les solutions aux problèmes spécifiques de chaque secteur».

La Cgtt a été créée le 3 décembre 2006 et a été autorisée officiellement le 1er février 2011. Son slogan est «Solidarité Justice Modernité».

La première constitution de la Cgtt, première organisation syndicale nationale, remonte au 3 décembre 1924 par Mohamed Ali Hammi et s’est reconstituée en 1937 sous la direction de Belgacem Gnaoui.