Des agents des forces de sécurité et des établissements pénitentiaires et de la rééducation ont observé, lundi, un sit-in devant le siège du ministère de la Justice.


Le sit-inneurs, qui ont répondu à l’appel du Syndicat national des forces de sécurité intérieure (Snfsi), demandent la création d’une commission indépendante chargée de l’examen des dossiers des agents assassinés et ceux en état d’arrestation et poursuivis par la justice, militaire et civile.

Les protestataires ont brandi des slogans appelant à assainir la direction générale des prisons et de la rééducation, des symboles de la corruption, à dévoiler le dossier des snipers, à assurer le suivi des dossiers des agents assassinés et en état d’arrestation et à les soumettre à une instance judiciaire indépendante.

M. Abdelhamid Jarray, secrétaire général du Snfsi, a affirmé à l’agence Tap que «les conditions de travail des forces de sécurité sont devenues insupportables, avec la poursuite des actes de violence contre les postes de police et les forces de l’ordre», agressions que le responsable sécuritaire attribue à des forces occultes.

M. Jarray a mis, également, l’accent sur la nécessité d’empêcher l’exploitation de l’appareil sécuritaire à des fins politiciennes et de lui apporter toutes les garanties nécessaires pour favoriser son indépendance.

I. B. (avec Tap)