L’ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense nationale sous Ben Ali, a été entendu, mercredi, par le juge du tribunal de première instance de Tunis, dans une affaire de torture.


L’ancien ministre de l’Intérieur, de la Défense (et ex-président de la Chambre des conseillers) serait impliqué dans une autre affaire de torture. Il vient d’être interrogé par le juge de la 3ème Chambre du tribunal de première instance de Tunis dans une affaire de torture qui remonte aux années 1990.

C’est ce qui ressort d’une enquête provenant de la commission des droits de l’Homme accusant M. Kallel de torture sur une personne pendant sa détention afin de tirer de lui par la force des aveux.

Après avoir rempli une fiche anthropologique, M. Kallel a été laissé en liberté, mais seulement dans cette affaire. L’ancien ministre de Ben Ali restera donc en prison, où il séjourne depuis mars 2011 pour des affaires similaires.

Le 23 novembre dernier, M. Kallel a été convoqué par le tribunal militaire de Tunis à propos de l’affaire dite Barrkat Essahel, une tentative de coup d’Etat, qu’aurait monté l’ancien régime de toutes pièces.