Incarcéré depuis mars dernier à la prison d’El Aouina, l’ancien conseiller de Ben Ali (et son porte-parole) a été entendu mercredi par la justice.
M. Ben Dhia serait accusé d’avoir été derrière la liste des avocats trouvée – par la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation (Cicm) présidée par le juriste Abdelfattah Amor – au palais de Carthage.
Le juge d’instruction de la 3ème Chambre du tribunal de première instance l’a interrogé à propos du financement par la présidence de plusieurs organisations et associations, ainsi que pour avoir désigné des avocats du Rcd pour gérer les litiges d’établissements financiers publics.
Pour sa défense, M. Ben Dhia a fait appel à Me Sassi Ben Halima, originaire de Moknine, la ville natale des deux hommes.
Après l’avoir entendu, le juge a ordonné à M. Ben Dhia de remplir une fiche anthropologique et l’a laissé libre dans cette affaire.
Après son interrogatoire, Abdelaziz Ben Dhia, poursuivi dans plusieurs autres affaires, est retourné en prison.