En détention depuis le 13 avril 2011, l’ancien ministre du Transport sous Ben Ali a été entendu à nouveau samedi 10 décembre. Dans une nouvelle affaire.


Après avoir entendu d’autres anciens ministres (dont une majorité en détention) à propos de la liste trouvée au palais de Carthage par la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation (Cnicm), le juge de la 3ème Chambre du tribunal de première instance de Tunis a convoqué Abderrahim Zouari pour s’expliquer sur le financement par la présidence de plusieurs organisations et associations, ainsi que la désignation des avocats du Rcd (parti dissous au lendemain de la révolution) pour la gestion des litiges d’établissements financiers publics.

Après l’avoir entendu, le juge lui a ordonné de remplir une fiche anthropométrique et l’a laissé libre dans cette affaire encore sous enquête.

M. Zouari, originaire de Dahmani, gouvernorat du Kef (nord-ouest), avocat de formation, a fait longue carrière politique sous Ben Ali. Comme secrétaire général du Rcd (31 juillet 1988 au 20 février 1991), en tant que ministre de la Justice (1991 à 1992), de la Jeunesse et de l’enfance (1993 à 1997), Education (1998 à 1999), Sport et éducation physique (2000- 2002), Tourisme et artisanat (2002-2004), Transport (2004-2011).

La carrière ministérielle de M. Zouari n’a connu que deux brèves interruptions, durant lesquelles il a été ambassadeur pendant 10 mois au Maroc (1992-1993) et aux commandes du Rcd.

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