Oum Zied, Imed Daimi, Samir Ben Amor et Abderraouf Ayadi étaient les candidats à la présidence du Cpr. Au final, c’est Me Abderraouf Ayadi qui dirigera le parti à partir du 13 décembre.
Selon l’article 9 adopté par la constituante, Moncef Marzouki ne peut devenir président de la Tunisie qu’après avoir prêté serment et démissionné de son parti, Congrès pour la république (Cpr), le parti qu’il avait fondé en 2000. C’est désormais chose faite.
Le 4ème président du pays (après Foued Mebazaâ, Zine El Abidine Ben Ali et feu Habib Bourguiba) passera donc ce soir sa première nuit au palais de Carthage. Reste à savoir qui va le remplacer pour diriger le parti qui l’a porté au pinacle ? Les candidats ne manquent pas. Ces trois derniers jours, les noms de Néziha Rejiba, alias Oum Zied, Imed Dami, Samir Ben Amor et Raouf Ayadi ont circulé dans les coulisses du quartier général du parti (un appartement exigu perché au 6ème étage d’un immeuble au 45 rue Ali Darghouth de Tunis).
Mardi matin, Moncef Marzouki a prêté serment devant l’Assemblée constituante, a pris ses fonctions à Carthage et est donc devenu officiellement le président de tous les Tunisiens et le choix des Cpristes a été fixé. Entre les 4 candidats en lice, c’est Me Abderraouf Ayadi, pressenti au départ pour présider le cabinet du nouveau président, qui sera aux commandes de ce parti. Bonne chance.
Z. A.