Le premier discours de Moncef Marzouki, le nouveau président de la République par intérim, n’a pas plu aux agents de l’ordre, qui l’ont fait entendre.
Il est vrai que, lors de la prestation de serment, mardi devant les membres de l’Assemblée nationale constituante, Dr Marzouki n’a pas rendu hommage au corps de l’Intérieur.
Le syndicat a adressé dans un communiqué rendu public mercredi «ses félicitations à M. Moncef Marzouki pour son élection en tant que président de la République» et a exprimé «son profond mécontentement» de l’exclusion par le chef de l’Etat «des grands efforts consentis» par l’institution sécuritaire qui a contribué au succès des grandes échéances politiques en Tunisie après la révolution de la liberté et de la dignité.
Le syndicat précise d’autre part qu’il ne s’agit pas «d’une omission volontaire» soulignant l’importance de «la stabilité de la situation sécuritaire qui est tributaire d’une étroite coopération entre les forces vives du pays et le système de sécurité intérieure».
Le syndicat affirme que les forces de sécurité intérieure n’épargneront aucun effort pour poursuivre la défense du pays et des citoyens, conscientes que la défense du peuple et de ses acquis, de l’intégrité de son territoire sont un devoir sacré.
Interrogé à ce sujet, mercredi soir, par la chaîne de télévision nationale Al Watanya I, le président a répondu qu’il «s’agit d’une simple omission ou peut-être seulement d’un acte manqué».
Z. A. (avec Tap).