Le chef de l’Etat a exprimé, en recevant jeudi, à Carthage, les membres du Conseil supérieur des armées, sa haute considération à l’armée nationale pour le rôle joué dans protection de la révolution tunisienne.


Moncef Marzouki l’a déjà exprimé dans son premier discours devant l’Assemblée constituante : sans l’armée, la révolution serait avortée.

Recevant, jeudi, les membres du Conseil supérieur de l’armée en présence du ministre de la défense, Abdelkrim Zbidi, le président de la république a réaffirmé la volonté de rendre hommage aux martyrs de la révolution parmi les militaires, en signe de reconnaissance pour leurs sacrifices, et d’inciter davantage les membres de cette institution à continuer d’accomplir leur devoir et leur noble mission nationale dans la préservation de la sécurité du pays et de son intégrité territoriale.

A cette occasion, le président de la République a pris connaissance des tâches dévolues à l’armée nationale, qu’elles soient conventionnelles dans la défense de la sécurité et de l’intégrité du pays ou conjoncturelles dans la protection de la révolution.

Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur le rôle joué par l’armée nationale depuis le déclenchement de la révolution pour assurer la transition démocratique et garantir les meilleures conditions de succès aux élections de l’assemblée nationale constituante, protéger les individus et les institutions aux côtés des forces de sécurité intérieure. Et ce n’est pas tout. Car, l’armée a joué un rôle important dans la sécurisation des frontières durant la révolution libyenne avec l’affluence vers la Tunisie de plus de 1 million et demi de réfugiés qui ont traversé les frontières dans les meilleures conditions humanitaires et sécuritaires.

La rencontre a offert aussi l’opportunité d’examiner les perspectives de développement des activités de l’armée nationale, le renforcement de son rôle dans le développement des ressources humaines et dans la réalisation du développement durable, en s’inspirant de l’expérience réussie du projet lancé dans la région de Rjim Maâtoug.

Z. A. (avec Tap).