L’Association des diplomates tunisiens, fraîchement créée, se met en route. Après le visa, un congrès et des élections. Parmi les 11 candidats du bureau exécutif, 8 seront retenus.


Une association, c’est très à la mode aujourd’hui en Tunisie. Chacun se gratte la tête, réunit quelques amis et proches et monte son club. On les compte aujourd’hui par milliers.
Dernière en date ? L’Association des diplomates tunisiens (Adt). Comment se fait-il qu’elle n’existe pas celle-là ? Il faut dire que sous Ben Ali, rares sont les diplomates qui auraient osé lancer un tel projet.
Au lendemain de la révolution, des diplomates, des consuls généraux du régime bourguibien ou de celui de Ben Ali se sont réunis et ont constitué ensemble une association. Ils se donnent pour mission de réfléchir sur la situation dans le pays et sur les objectifs de la révolution.
Le président provisoire du bureau exécutif, Sabri Bach Tobji, a, selon l’agence Tap, présenté vendredi, les objectifs de l’association qui consistent à contribuer à l’efficacité de la diplomatie tunisienne, à préserver sa réputation et à instaurer des relations de coopération et de partenariat avec les autres associations diplomatiques dans le monde.
M. Bach Tobji a notamment souligné l’engagement de l’association à participer de manière effective au succès de la révolution, à renforcer le rayonnement de la Tunisie au niveau régional et international, en consolidant ses relations avec les structures du ministère et représentations diplomatiques et la société civile.

 

Z. A.