Aucun accusé dans l’affaire des martyrs et blessés de la révolution ne bénéficiera de libération. C’est le juge du tribunal militaire permanent de première instance de Tunis qui l’a décidé, mercredi soir.
Selon le ministère de la Défense, le tribunal militaire a refusé toutes les demandes de libération présentées par la défense en faveur de leurs clients dans l’affaire des martyrs et blessés de la révolution pour le district du Grand Tunis et les gouvernorats de Bizerte, Nabeul, Sousse, Monastir et Zaghouan.
Avant de répondre favorablement à la demande de la défense de reporter l’examen de l’affaire au 3 janvier, le juge Hédi Ayari avait reçu des demandes de libération en faveur de plusieurs accusés, dont l’ancien directeur général de la sûreté publique Lotfi Zouaoui et l’ancien directeur de la sûreté nationale Adel Tiouiri.
Mercredi, une audience a été consacrée à l’interrogation et l’audition de l’ancien ministre de l’Intérieur Rafik Haj Kacem et l’ancien directeur général de la Brigade de l’ordre public (Bop) Jalel Boudriga ainsi qu’à la réception des demandes de la défense des accusés et de celles des martyrs.
Cette affaire concerne les événements survenus dans les gouvernorats de Tunis, La Manouba, Ben Arous, Ariana, Zaghouan, Bizerte, Nabeul, Sousse et Monastir durant la période du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011 faisant 42 morts et 97 blessés.
Le nombre total des accusés dans cette affaire est de 43, dont le président déchu Zine El Abidine Ben Ali, les deux anciens ministres de l’Intérieur Rafik Belhaj Kacem et Ahmed Friaa ainsi que plusieurs agents des forces de sécurité intérieure.
Source : Tap.