Al Aridha, groupe conduit par Hachmi Hamdi, patron d’Al Moustaqilla TV qui émet ses programmes de Londres, ne sera représentée que par 16 sièges dans l’Assemblée constituante. Où sont partis les 10 autres élus ?
Il y a quelques jours, cette rumeur a circulé dans les coulisses de la Coupole de Bardo. Mais c’était, jusqu’à vendredi, une simple rumeur. A partir d’aujourd’hui, les choses semblent prendre un autre tournant.
Dix élus de la Pétition populaire pour la liberté (Al-Aridha) ont décidé, vendredi, de créer leur propre groupe parlementaire indépendant.
Ce groupe sera conduit par Abdelmoonem Krir et n’aura dorénavant aucun compte à rendre ni à Hachemi Hamdi ni à Brahim Qassas et leurs camarades de campagne électorale.
«Les représentants d'Al-Aridha refusent les diktats et les mauvaises pratiques que Hachemi Hamdi continue de leur imposer», a déclaré Skandar Bouallegui à l’agence Tap.
Selon le communiqué distribué aux médias, les 10 représentants affirment en revanche qu’ils vont rester fidèles au programme d’Al Aridha pour lequel ils ont été choisis par leurs électeurs.
Les dix élus dissidents sont Abdelmoônem Krir, Chokri Arfaoui, Mouldi Zidi, Rim Thairi, Faïza Kadoussi, Ali Haouiji, Saâd Bouich, Rabiâa Najlaoui, Skander Bouallegui et Hatem Ben Abdallah Gley.
Il y a une semaine, on parlait beaucoup d’une fusion de ces 10 élus avec l’Union patriotique libre (Upl) de l’homme d’affaires, Slim Riahi, qui n’a remporté qu’un seul siège à Siliana. Affaire à suivre...
Z. A. (avec la Tap)