Le président de la République a de la suite dans les idées : son projet de céder aux privés les palais présidentiels a été au centre d’un entretien, mardi, au Palais de Carthage.


L’entretien, qui a porté sur les modalités du projet et les procédures à suivre, a réuni, autour de Moncef Marzouki, les trois membres du gouvernement concernés par le dossier, à savoir Slim Ben Hmidane, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Abdelwahab Maatar, ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, et Houcine Dimassi, ministre des Finances.

Pour M. Marzouki, il s’agit de procéder aux opérations de cession dans le respect des procédures légales et des règles de transparence, de manière à tirer des ventes le montant le plus élevé possible.

L’enveloppe recueillie devra alimenter un Fonds de l’Emploi qui sera créé ultérieurement sous la tutelle du ministère de l’Emploi. Cette question sera d’ailleurs examinée très prochainement au sein de chaque département et avec le Conseil des ministres.

Selon l’agence Tap, M. Marzouki a décidé aussi de prélever 20 millions de dinars des fonds de concours de la Présidence de la République et de consacrer ce montant au même Fonds de l’Emploi.

La décision de restituer aux domaines de l’Etat les palais présidentiels de Hammamet, Mornag, Korbous et Ain Draham, afin qu’ils soient vendus aux enchères publiques et que les revenus de la vente soient alloués à un Fonds de l’Emploi, a été annoncée par le président de la république dans son discours d’investiture, le 16 décembre.

La présidence de la république ne gardera donc que le palais de Carthage.

Imed Bahri