«Le pouvoir d’achat des salariés souffre beaucoup des retombées de la crise économique. Et le prélèvement de 4 journées de travail du salaire des travailleurs ne fera pas avancer l’économie du pays».


C’est ce qu’a souligné, mardi à Tabarka, en marge des travaux du 22e congrès d’Union générale tunisienne du travail (Ugtt, la centrale syndicale historique), Abid Briki, son secrétaire général adjoint sortant et porte-parole officiel.

«Les accords sur les augmentations entre la centrale syndicale et le gouvernement précédent seront maintenus», a-t-il aussi indiqué, selon l’agence Tap

M. Briki a, dans ce sens, appelé le gouvernement actuel à respecter les accords signés pendant la période transitoire. D’un autre côté, le porte-parole du congrès a précisé que le rôle de la centrale ouvrière sera incontestablement politique, au cours de la prochaine étape, et qu’il «n'y aura pas de grandes négociations, en raison de la période transitoire dans le pays durant laquelle la mission est d’élaborer une nouvelle constitution et de préparer les élections».

Alors que le gouvernement attend de l’Ugtt une contribution positive à la pacification du front social, marqué par la poursuite des grèves et des sit-in qui paralysent de nombreuses entreprises et menacent même leur existence, M. Briki a cru urgent de… défendre avec force le droit à la grève et à la protestation dans une sorte de surenchère populiste lourde de conséquences.

I. B.