Au cas où cela intéresserait encore les Tunisiens, Sakher El Materi, le gendre de l’ancien président, est plus que jamais amoureux de son épouse Nesrine Ben Ali.


C’est sa sœur Holya qui l’a affirmé mercredi sur Mosaïque FM. Elle entend mettre ainsi fin aux rumeurs qui circulent depuis un certain moment sur les nouvelles amourettes du prince charmant.

Ces rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, et reprises par des journaux, sont, selon Holya, montées de toutes pièces. «Qu’on arrête de s’attaquer à Sakher comme s’il était un criminel.

Laissez la justice faire son boulot. Mon frère n’a jamais été ni ministre ni responsable, mais tout simplement un homme d’affaires qui a participé à la création d'emplois», a-t-elle plaidé. Et d’ajouter que Sakher n’a que 30 ans et qu'aucun ne peut l’accuser d’être un symbole de 23 ans de dictature. Il a eu certes, a-t-elle poursuivi, des privilèges, mais il n’a jamais volé quiconque.

«Ceci ne lui ressemble pas, et tout le monde connaît les Materi. Sakher est éduqué sur le droit chemin comme tous les membres de la famille. S’il a fauté, la justice le jugera. Mais qu’on arrête de parler de sa petite famille et de lui coller n’importe quoi. Cette histoire de divorce est fausse et Sakher n’a aucun problème dans son ménage. Lui et sa femme s’aiment comme toujours et ont des enfants ensemble. Puis de quel droit on prend le couple pour cible !», a-t-elle déploré.

Les rumeurs disent qu’il y a eu récemment un différend entre Sakher et Nesrine qui vivent à Qatar depuis leur fuite du pays au lendemain de la révolution. Le couple s’est chamaillé et Sakher a découché. Le lendemain, à son retour chez lui, il n’a pas trouvé Nesrine qui aurait rejoint ses parents en Arabie saoudite. Des rumeurs circulent sur le remariage de Sakher très bientôt avec une Libanaise.

Sakher El Materi a, il est vrai, bon dos. Et les déboires de l’ex-clan au pouvoir amusent encore les Tunisiens. Alors, à défaut d’avoir toujours des histoires les concernant à se mettre sous la dent, on en invente. Il faut bien que les longues nuits d’hiver passent.

Z. A.