Sur le site officiel de l’Union générale tunisienne du Travail (Ugtt), les résultats de l’élection du nouveau bureau exécutif issu du 22e Congrès, réuni à Tabarka du 25 au 29 décembre, commencent à apparaître au fur et à mesure.


Jusqu’à l’écriture de ces lignes, la liste de Houcine Abbassi apparaît en tête du peloton. A ses côtés, Belgacem Ayari, Mouldi Jendoubi, Sami Tahri, Hafidh Hafidh, Anouar Ben Kaddour, Kamel Saâd, Mohamed Moslmi, Bouaâli Mbarki, Noureddine Tabboubi, Samir Chetoui, Abdelkrim Jerad et Kacem Aïfa.

Avant le début de l’opération de tri, Abdessalem Jerad a signé un communiqué où il a notamment dénoncé les accusations montées, selon lui, de toutes pièces contre la direction sortante de la centrale syndicale. Et d’ajouter que le syndicat va continuer à défendre les libertés sociales et n’a besoin d’aucun tuteur, et que les syndicalistes vont continuer à soutenir les familles des martyrs et des blessés.

Ce qu’a oublié – ou feint d’oublier – M. Jerad, c’est son soutien inconditionnel à l’ancien régime et son appel à Ben Ali, pour qu'il se présente aux présidentielles de 2004 et 2009. N’aurait-il pas dû profiter du congrès de l’Ugtt pour reconnaître ses erreurs et demander pardon au peuple tunisien au lieu de monter au créneau et dénoncer les accusations portées contre lui et certains de ses collègues ?

Z. A.