Le tribunal de première instance de Tunis a décidé vendredi de reporter au 6 janvier l’examen de l’affaire du Parti pirate tunisien (Ppt), dont la non-autorisation n’a pas été officiellement justifiée.


Le Ppt a porté plainte contre le ministère de l’Intérieur sous le gouvernement Caïd Essebsi et contre l’imprimerie officielle qui a refusé de publier sa notice de constitution sur le Journal officiel de la République tunisienne (Jort).

Le parti a «déposé les documents nécessaires auprès du ministère de l’Intérieur, conformément à l’article 8 de la loi des partis, mais le ministère n’a pas donné de réponse dans les délais légaux», a indiqué l’avocate du plaignant Me Aziza Kabsi. «L’imprimerie officielle a refusé de rendre public le visa suite aux instructions d’autorités supérieures», a-t-elle ajouté.

Slaheddine Kchok, président du comité fondateur du Parti pirate tunisien, a déclaré à l’agence Tap que son parti «est le prolongement de nombreux partis pirates dans le monde, dont le premier a été créé en Suède en 2006».

«Nous avons commencé nos activités en Tunisie dans la clandestinité, en octobre 2010, pour défendre les droits des internautes», a-t-il expliqué.

Le Parti Pirate est présent dans plus de 30 pays. La branche tunisienne, qui a déposé une demande d’enregistrement en mai 2011, est la première en Afrique et dans le monde arabe.

Source : Tap.