Dorénavant, entre la France et la Tunisie, des objectifs partagés et un partenariat d’égal à égal, promet Alain Juppé.
A l’issue de la rencontre avec le président Marzouki, jeudi à Carthage, Alain Juppé, ministre d’Etat français des Affaires étrangères et européennes, en visite en Tunisie les 5 et 6 janvier, a déclaré que «la France souhaite développer avec la Tunisie un nouveau partenariat d'égal à égal dans un cadre de respect des choix mutuels».
Le ministre français a notamment précisé que ce partenariat revêt une dimension politique dans la mesure où l'expérience de transition démocratique en Tunisie peut servir de modèle dans la région, ainsi qu'une dimension économique que la France oeuvre à aider la Tunisie dans son développement économique. Et de souligner que «de nouveaux investisseurs sont prêts à venir s’implanter en Tunisie». «Nous incitons, d’un autre côté, les Français à reprendre le chemin de la Tunisie en tant que destination touristique», a souligné M. Juppé.
Le responsable français a aussi annoncé une enveloppe de soutien à la Tunisie de l'ordre de 350 millions d'euros (environ 675 millions de dinars) dont une partie sous forme de prêt accordé en 2011 par l'Agence française de développement (Afd).
Côté démocratie, M. Juppé s’est dit rassuré. Au nom de son pays, il a dit que la France se réjouit de voir la transition démocratique en marche en Tunisie après les élections libres «dont nous avons salué les résultats», a-t-il tenu à rappeler.
M. Juppé a eu aussi des entretiens avec le président de l’Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaâfar, le Premier ministre Hammadi Jebal et le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem.
I. B. (avec Tap).