La Tunisie renforce le dispositif militaire et de la garde nationale à la frontière libyenne pour faire face à d’éventuels assauts des rebelles libyens.


Les frontières terrestres entre la Tunisie et la Libye connaissent ces derniers jours une accalmie au niveau de la région saharienne de Ben Guerdane, après une tension en début de semaine.

Les patrouilles sécuritaires se sont renforcées pour surveiller les zones frontalières sur une distance de 140 kilomètres.

Une source sécuritaire a indiqué à l’agence Tap que les unités des gardes frontières ont été dotées cette semaine de nouveaux équipements de transport et moyens d'intervention leur permettant d'accomplir leur mission dans de meilleures conditions.

Ces renforts devront se poursuivre dans les prochains jours afin d'assurer l'efficience des interventions, assure-t-on de même source.

Cette mesure intervient après les évènements survenus récemment au niveau des frontières terrestres tuniso-libyennes, au cours desquels des agents des forces de la garde nationale ont été victimes d'agressions par des groupes armés libyens qui ont violé l'intégrité territoriale de la Tunisie. Un agent a même été séquestré et blessé au pied, avant d’être retrouvé par des Libyens qui l’ont transporté à l’hôpital de Tripoli.

Les autorités de Tripoli, qui ont encore du mal à désarmer les rebelles armés et à les convaincre de rejoindre les corps organisés en cours de constitution (armée et police), ont accueilli plutôt favorablement les mesures tunisiennes.

I. B.