Selon l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisienne (Unsfst), il n’y a pas eu, mardi et mercredi, de retrait des patrouilles des voies publiques.
Dans un communiqué rendu public mercredi, l’Unsfst a démenti les informations véhiculées par certains médias et reprises par les réseaux sociaux concernant le retrait par les unités d’intervention et celles relevant de l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisienne (Unsfst), de leurs patrouilles opérant sur la voie publique, en signe de protestation contre la décision de démettre de ses fonctions le directeur général des Brigades d’ordre public (Bop), Moncef Laâjimi.
Selon la même source, l’Unsfst a appelé ses adhérents à «redoubler de vigilance et à intensifier la présence sécuritaire dans les zones de mission, avec utilisation des lumières clignotantes pour ce qui est des patrouilles mobiles». Et d’attirer l’attention des troupes que «l’organisation des mouvements de protestation doit s’effectuer à l’intérieur des casernes par les agents administratifs et ceux qui n’opèrent pas sur le terrain».
Dans le même communiqué, l’Unsfst précise que les membres du bureau exécutif de l’Unsfst «ne sont pas responsables des agissements contraires au contenu de ces communiqués».
Il convient de signaler que Moncef Laâjimi, qui est sous le coup de poursuites judiciaires dans l’affaires des martyrs et blessés de Thala et Kasserine, n’a pas été limogé comme cela avait été annoncé par certains médias, mais nommé comme attaché au cabinet du ministre de l’Intérieur. Ce dernier a déclaré à la Chaîne nationale 1 qu’il préfèrerait prendre sa retraite.
Source : communiqué.