Selon le président de la République, Moncef Marzouki, la Tunisie a lancé plusieurs invitations à des chefs d’Etats pour partager, avec les Tunisiens, les célébrations de la révolution du 14 janvier 2011.
M. Marzouki a affirmé que, parmi les chefs d’Etat qui ont confirmé leur présence samedi à Tunis, il y a l’émir du Qatar, cheikh Hamad Bin Khalifa Al Nahyane, et le président algérien Abdelaziz Bouteflika. La Libye sera représentée par Mustapha Abdeljalil, le chef du Conseil national de transition (Cnt) et le Maroc par son ministre des Affaires étrangères du Maroc, Saâdeddine El-Othmani.
Parmi les autres invités, le président Nicolas Sarkozy s’est excusé, alors que le Premier ministre turc n’a pas encore répondu. Quant au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, il a décliné l’invitation en réaction à l’accueil triomphal et digne d’un chef d’Etat qui a été réservé à l’ancien Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniye.
La venue de Bouteflika est un signe fort de la qualité des relations entre Tunis et Alger. Elle démontre, en tout cas, que la levée de bouclier de certains journalistes algériens à la suite des déclarations de M. Marzouki, faites récemment en Libye, à propos du Front islamique du salut (Fis) et le mouvement islamiste algérien, n’ont pas eu d’effet sur la direction algérienne. M. Marzouki se rendra d’ailleurs très prochainement à Alger, probablement avant la fin de ce mois.
Imed Bahri