A Sidi Bouzid, on n’a pas le cœur à la fête. Les habitants, en colère, veulent que le jour de la révolution soit le 17 décembre, celui de l’immolation par le feu de Mohamed Bouâzizi et non le 14 janvier, comme l’Etat le veut.


Donc pas de jour férié à Sidi Bouzid. Les écoles et les administrations ont ouvert leurs portes et fonctionné, de façon symbolique, pendant une heure, en signe de protestation.

Les habitants disent que le vrai jour du déclenchement de la révolution est le 17 décembre et non un autre. C’est grâce aux sacrifices de leurs enfants, affirment-ils, que Ben Ali a été affaibli. Ils ont dû affronter pacifiquement, seuls pendant 12 jours, les forces de l’ancien régime, ajoutent-ils. La fête de la révolution doit donc être associée à leur région, estiment-ils.

Z. A.