La Ligue tunisienne des droits de l’homme (Ltdh) a mis en garde, vendredi, contre «les dangers d’une confusion entre partis politiques et institutions de l’Etat».


«L’administration est appelée à respecter le principe de neutralité totale», a affirmé la Ltdh dans une déclaration publiée à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la révolution du 14 Janvier.

L’allusion est ici très limpide. Elle concerne le parti islamiste Ennahdha, qui conduit la coalition au pouvoir.

L’organisation de défense des droits humains a aussi affirmé son attachement à la promulgation d’une constitution qui consacre «un Etat civil, démocratique, garant des libertés publiques et individuelles ainsi que des droits humains».

La Ltdh a également exprimé des craintes concernant les lenteurs dans la réalisation des objectifs de la révolution pour ce qui est de l’accomplissement d’une transition démocratique effective, l’instauration d’une justice transitionnelle, la réforme des secteurs de l’information, de la justice et de la sécurité ainsi que la concrétisation de la justice sociale.

La déclaration de la Ltdh souligne aussi les restrictions des libertés et les agressions perpétrées contre les journalistes, les enseignants, les étudiants et les citoyens ainsi que l’impunité face à la montée de l’extrémisme et la recrudescence des violences matérielles et verbales.

Source : Tap.