Le procès de l’affaire appelée Barraket Essahel est reporté au 1er février, a décidé, mardi, la Cour d’Appel militaire de Tunis.


D’un autre côté, la même Cour a refusé toutes les demandes de mise en liberté provisoire des accusés.

La séance du mardi, la première en appel, a été consacrée à l’examen des demandes formelles qui portent en particulier sur le report du procès jusqu’à l’examen des dossiers par la défense de la partie civile et des demandes de mise en liberté provisoire des accusés «à cause de la détérioration de leur état de santé», selon leurs avocats.

La défense a également demandé de faire comparaître les témoins dont les noms ont été cités par l’enquête préliminaire.

L’affaire, dont les faits remontent à 1991, concerne l’arrestation et la torture de plusieurs officiers de l’armée nationale accusés d’avoir tenu des réunions à Barraket Essahel, village proche de Hammamet (gouvernorat de Nabeul), pour préparer un coup d’Etat contre l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali.

Le 29 novembre 2011, le tribunal militaire a condamné (par contumace) à cinq ans de prison les principaux accusés dans cette affaire : Zine El Abidine Ben Ali, Ezzedine Jenayah, Zouhair Redissi, Houcine Jalleli et Béchir Redissi (tous en fuite). Il a également condamné à quatre ans de prison ferme les accusés Abdallah Kallel, Mohamed Ali Ganzoui et Abderrahmène Kasmi, et à 3 ans de prison l’accusé Naceur Alibi.

Source : Tap