Suite à l’agression, mardi, du délégué d’El Oueslatia, ses collègues de la région se sont rassemblés mercredi devant le siège du gouvernorat de Kairouan (centre).
Les délégués ont réclamé la formation d'un syndicat national qui sera chargé de défendre leurs droits, notamment celui à la protection afin qu'ils puissent travailler dans des conditions de sécurité.
Une réunion mixte devra se tenir, en cours de journée, entre les délégués et le syndicat des agents et fonctionnaires du gouvernorat de Kairouan pour déterminer les mesures à prendre de façon à prévenir de tels incidents.
Un groupe d'individus avaient investi, mardi, le bureau du délégué de Oueslatia et l'ont violemment agressé. Il a été transféré par l’armée à l’hôpital où il reçoit les soins nécessaires.
Ce genre d’attaques contre des établissements publics et d’agressions contre des fonctionnaires s’est multiplié ces dernières semaines dans un climat d’instabilité et, surtout, d’impunité, profitant d’un certain laxisme du gouvernement et des autorités sécuritaires, qui évitent de recourir à la force contre les protestataires. Mais jusqu’à quand ?
I. B.