Des salafistes se permettent au vu et au su de tous d’agresser les personnes qui ne partagent pas leur idéologie. Et ce sont les journalistes qu’on tape et traduit devant la Justice. Ecoeurant…


Alors que des salafistes étaient en train d’agresser, lundi, des journalistes et des intellectuels devant le tribunal, lors du procès de l’affaire Nessma, prenant pour cible, Zied Krichène et l’universitaire Hamadi Redissi, notre collègue de Mosaïque FM, Chaker Besbes, lui, a été traduit devant le juge pour… avoir pris des photos de l’audience. Le monde tournerait-il vraiment à l’envers ? Les premiers, qui sèment des troubles et transgressent la loi, restent impunis. Ce qui les encourage à aller de l’avant et à poursuivre leur œuvre de déstabilisation.

Les seconds, alors qu’ils étaient en train de manifester pacifiquement ou de faire leur travail, sont intimidés et traduits devant les tribunaux.

Mais où est passé le ministre de la Justice ? Et que font le gouvernement, et le président, et la société civile ? Devons-nous accepter le laxisme, l’arbitraire et la loi du plus fort ?

Z. A.