Le leader communiste Hamma Hammami sort de sa tanière et attaque le gouvernement, incapable de gérer la situation sociale et de maîtriser les provocations des extrémistes religieux.
Lors d’une conférence de presse, mardi à Tunis, le secrétaire général du Parti ouvrier communiste tunisien (Poct) a mis en garde contre les menaces «des extrémistes religieux».
Selon lui, ces menaces «mettent en péril les libertés et particulièrement, la liberté d'expression et de création». Tout en faisant endosser la responsabilité de telles dérives au gouvernement et à la présidence de la République, Hamma Hammami ajoute que «des mesures d'urgence et des solutions aux problèmes sociaux doivent être aussi adoptées par le gouvernement provisoire».
M. Hammami a critiqué le laxisme du gouvernement qui tarde à réagir. Selon lui, l'attitude de la présidence de la République et du gouvernement provisoire face à la tension sociale témoigne d'une incapacité à faire face aux véritables causes des mouvements de protestation.
Z. A. (avec Tap).