Interviewé par Shems FM à propos de son «Communiqué à l’opinion publique», daté du 26 janvier, l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi a laissé planer le suspens sur ses véritables motivations. Et projets…
Dans son «Communiqué» publié le jeudi 26 janvier, date symbolique coïncidant avec l’anniversaire du Jeudi noir (26 janvier 1978), M. Caïd Essebsi a fait un diagnostic alarmant de la situation en Tunisie et lancé «un appel à toutes les forces politiques et intellectuelles nationales, qui rejettent l’extrémisme et la violence et s’inscrivent dans la marche réformiste historique de notre pays, à unir leurs ressources matérielles et morales autour d’une alternative qui renforce l’équilibre politique et garantit la mise en place des mécanismes d’alternance pacifique sans lesquels la démocratie ne serait pas assurée».
En réponse aux questions des confrères de Shems FM, il a affirmé tout et son contraire.
Oui, il est prêt à reprendre du service pour servir son pays si on le lui demande, mais il y a beaucoup de jeunes qui sont tout aussi capables de conduire les affaires publiques aussi bien que lui, et il convient de leur laisser la place !
Oui, il est favorable à la constitution d’un Parti d’union nationale, rassemblant toutes les forces politiques de progrès en Tunisie, mais il n'est pas nécessaire qu'il en soit le leader ! D'ailleurs, il soutient l’initiative lancée par certains partis, comme le Pdp et Afek Tounes, pour constituer un front du centre-gauche. C’est une bonne initiative ! a-t-il dit.
Non, il ne critique pas le gouvernement, mais il estime que la phase actuelle requiert la participation de toutes les parties à la gestion de la seconde phase transitoire !
Oui, mais…
I. B.
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