Depuis la révolution, 400 agents de sécurité (dont certains sont morts) ont été agressés par des citoyens. Les forces de sécurité ont besoin de plus de soutien de la part du peuple.
C’est ce qu’a déclaré, vendredi à la Kasbah, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Hichem El Meddeb lors de la rencontre périodique avec les médias. Et d’ajouter que toutes les forces de sécurité, y compris l’armée, ont besoin d’un soutien des forces vives du pays.
M. El Meddeb a voulu par son message s’adresser aux partis et aux représentants de la société civile. «On accuse souvent nos forces de ne pas être présentes. Ce n’est pas vrai. Nos forces sont partout, notamment en train de veiller sur nos frontières. Nos agents sont souvent victimes d’agression, mais personne n’en parle. Ils sont aussi nos enfants comme les journalistes et tous les citoyens qui ont besoin d’être protégés», a lancé le porte-parole du ministère de l’Intérieur qui a condamné l’agression des journalistes et intellectuels le jour du procès de Nessma.
«Ce jour-là, nous avons perdu l’un de nos agents, qui est aussi l’enfant de ce pays. Il a trouvé la mort fauché par un automobiliste alors qu’il était en mission à la Soukra. Et personne ne parle de cet accident mortel. Nous aurions aimé qu’on parle de tous les Tunisiens et sans partialité», a reproché le représentant du ministère de l’Intérieur.
Z. A.