«Le taux de criminalité en 2011 a baissé par rapport à celui de 2010. Mais avant la révolution, on n’en parlait pas».
C’est le bilan présenté aux médias, vendredi, au siège du ministère du gouvernement, Hichem El Meddeb, chargé de l’information et de la communication du ministère de l’Intérieur. Et de rappeler qu’avant le 14 janvier, il y avait un black-out sur l’information. «Mais au lendemain de la révolution, plus rien ne se cache et tout est diffusé dans les minutes qui suivent».
D’où l’impression, démentie par les chiffres, d’une recrudescence de la criminalité.
M. El Meddeb a affirmé que la situation sécuritaire s’est beaucoup améliorée, ces derniers jours, et pas seulement par rapport à 2011 mais aussi 2010.
«Le taux de criminalité a régressé par rapport à l’an dernier qui a enregistré 56.000 personnes arrêtées pour avoir commis des actes de pillage ou parce qu’elles étaient recherchées par la justice. En janvier, 6.000 personnes recherchées par la justice ont été arrêtées», a déclaré M. El Meddeb. Les forces de sécurité ont arrêté, dans la nuit du jeudi au vendredi, 250 recherchés par la justice dont 120 ayant fait l'objet d'un jugement.
Les criminels seront jugés tôt ou tard
Il a souligné que les forces de sécurité vont entamer des opérations pour la poursuite des criminels et des délinquants, tout en démentant l'existence d'une police politique en Tunisie.
«Le gouvernement est déterminé à rétablir la sécurité et rassurer tous les Tunisiens», a-t-il précisé. Et d’ajouter que la loi sera respectée et punira les auteurs des agressions contre les locaux sécuritaires et les établissements publics et privés, ainsi que les attaques contre les agents de sécurité.
«L’orientation de l’Etat va être renforcée pour combattre les crimes, dans le cadre de la consécration de l'Etat du droit et du respect de la personne humaine et du droit du citoyen à manifester pacifiquement et non d'une manière sauvage qui menace l'intérêt public et privé.
Z. A.