La société civile doit s’impliquer davantage dans la négociation pour la levée des sit-in et l’arrêt des agitations sociales, estime le ministère de l’Intérieur.
Interrogé à propos des accusations portées par certaines parties contre le ministère de l’Intérieur pour l’absence d’intervention pour lever le sit-in à la faculté des lettres de la Manouba, Hichem El Meddeb, porte parole du ministère de l’Intérieur a expliqué que les forces de sécurité sont intervenues à cinq reprises et, à chaque fois, après avoir quitté l’enceinte universitaire, les sit-inneurs sont revenus.
Le représentant du ministère de l’Intérieur, qui parlait au cours de la rencontre périodique avec la presse, vendredi, au palais du Gouvernement à la Kasbah, a ajouté que le retour des sit-inneurs s’est toujours fait par la porte principale, ce qui démontre les insuffisances de l’administration de la faculté au niveau de la vérification des entrées et de l’identité des visiteurs. Celle-ci doit faire du filtrage dès l’entrée de la fac, a-t-il estimé.
«Si l’on veut nous imputer la responsabilité de ne pas avoir fait le nécessaire pour résoudre cette question, c’est qu’ils nous demandent l'impossible», a dit M. El Meddeb.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a estimé que la solution au problème des sit-inneurs de la Manouba ne peut être sécuritaire, mais doit être le fruit d’un dialogue entre les protestataires et les cellules de la société civile qui doivent les dissuader de ce qu'ils sont en train de faire.
Z. A.