Le palais Sidi Dhrif, objet d’une saisie, n’appartenait pas à l’Etat tunisien. Mais était une propriété personnelle de l’ancien président.
La gestion des impayés de Ben Ali et la mise à la vente des palais présidentiels (comme l’a demandé le nouveau locataire de Carthage, le président Moncef Marzouki) ont été au cœur d’une réunion de Slim Ben Hamdane, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, au siège de son département, avec les responsables concernés.
Le ministre a notamment précisé que le palais Sidi Dhrif à Sidi Bou Saïd n’était pas une propriété de l’Etat. Ayant fait l’objet d’une saisie, il doit d’abord être transféré au ministère des Domaines de l’Etat avant d’être mis en vente en toute légalité.
Il s’agit maintenant de lister les palais présidentiels, faire l’inventaire des meubles qui s’y trouvent et qui font objet d’une saisie, avant de tout mettre en vente le plus tôt possible.
I. B. (avec Tap).