Une conférence internationale sur la mise en place d’un cadre national d’intégrité et de prévention de la corruption se tiendra les 13 et 14 février à l’hôtel Golden Tulip El Mechtel, à Tunis.


Les récentes transformations connues par la Tunisie notamment la tenue d’élections libres et démocratiques devront être accompagnées de réformes profondes qui visent à maintenir et renforcer la légitimité et la crédibilité des nouveaux élus et des institutions publiques qu’elles soient déjà existantes ou nouvellement créées.

La lutte contre la corruption est au centre des attentes des citoyens. Le gouvernement devra répondre à ces attentes en formulant une politique de lutte et de prévention de la corruption et en identifiant les mécanismes nécessaires à une mise en œuvre efficace de cette politique.

Sur la base des conclusions de la conférence internationale sur «la corruption et la malversation : que faire ?», qui s’est tenue les 21-23 septembre à Hammamet, et suite au rapport de la Commission d’investigation sur la corruption et la malversation (Cnicm), cette conférence, organisée par le programme Mena Ocde pour la gouvernance, la Fondation Hans Seidel et la Cnicm, vise à :

- discuter le processus de renforcement d’un cadre national de prévention et de lutte contre la corruption sur la base du dialogue entre les pairs, de bonnes pratiques internationales et du cadre d’intégrité développé par l’Ocde ;

- impliquer toutes les parties prenantes, y compris la société civile et le secteur privé dans le développement de ce cadre ;

- l’identification de réformes prioritaires notamment la formulation de politiques spécifiques de prévention de la corruption dans des domaines tels que les marchés publics.

L’ouverture du colloque sera assurée par le Chef du gouvernement, Hamadi Jebali, l’ambassadeur du Royaume Uni en Tunisie et le représentant de l’Ocde.

Parmi les participants, on annonce Neila Chaabane (Cnicm), Valdimir Georgiev, conseiller d’État pour la prévention de la corruption, Commission d’État pour la prévention de la corruption (Macédoine), Elodie Beth (Ocde), Carlos Conde, coordinateur du programme Mena-Ocde, Marijana Trivunovic, expert en intégrité chargé de soutenir la Cnicm dans la mise en place d’une stratégie de prévention de la corruption, Abdesselam Aboudrar, président de l’Instance centrale de la prévention de la corruption (Maroc), Amine El Ghali, représentant de la société civile tunisienne au Centre Kawakibi, Larbi Chouikha, membre de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication, Stuart Gilman, partenaire senior au Groupe mondial de l’intégrité, Chouikha Boussokaya (Cnicm), Ghazi Jribi, président du Haut comité du contrôle administratif et financier, Jean-Pierre Bueb, ex-membre du Service central de la prévention de la corruption (France), Sana Al-Attar (Ocde), Fayçal Ajina, magistrat au Centre d’études juridiques et judiciaires (Tunisie), Wided Bouchammaoui, présidente de l’Utica, Noureddine Zaouali (Cnicm), Slim Hentati, contrôleur général des services publics (Tunisie), Stuart Gilman (États-Unis), Mohamed Salah Ben Aissa, universitaire (Tunisie), Hammadi Haj Aïssa, directeur à l’Ena (Tunisie), Mustapha Boubaya (Utica), Habib Dridi, Commission supérieure des marchés publics (Tunisie), Abdelkader Zgolli, Premier président de la Cour des comptes (Tunisie), Felipe Goya, directeur Autorité des marchés publics (Chili), Gian Luigi Albano, Autorité des marchés publics (Italie), Khaled Johmani,  Observatoire des marchés publics (Tunisie), Mustapha Beltaiefa, universitaire (Tunisie).

I. B.