Gel des prix des produits de base, octroi de primes aux chômeurs, titularisation des ouvriers temporaires et suspension, pour 3 ans, du payement de la dette pourraient aider la Tunisie à sortir de sa crise actuelle.


Ce sont là, en tout cas, les mesures préconisées par le secrétaire général du Parti ouvrier communiste tunisien (Poct), Hamma Hammami.

Ce dernier, qui intervenait, dimanche, au cours d’un meeting à Gabès, a déclaré, qu’un an après la révolution, la situation en Tunisie reste «compliquée et ambiguë». «Ceux qui ont fait la Révolution, le peuple et la classe prolétaire, se posent plusieurs questions sur la situation actuelle et sur l’avenir», a-t-il estimé. Et d’ajouter que l’Assemblé nationale constituante aurait du prendre des mesures audacieuses au profit de ces catégories, comme le gel des prix de produits de base pour une période déterminée, l’octroi d’une prime aux chômeurs, la titularisation des ouvriers temporaires et la proposition d’une suspension, pour trois ans, du remboursement de la dette du pays.

Le gouvernement actuel, qui «n’a pas donné de signes positifs rassurants, n’a pas demandé des comptes, ni entamé un processus de réforme, notamment dans les domaines de la justice, de l’administration et de la presse», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, M. Hammami a souligné que le Poct aspire à une constitution meilleure que celle de 1959, précisant que la nouvelle constitution doit concrétiser les droits et les libertés.

Sur un autre plan, il a indiqué que son parti est «pour le départ du président syrien Bachar El Assad et l’établissement d’un régime nationaliste capable de faire face à Israël et de libérer le plateau du Golan».

I. B. (avec Tap).