Le tribunal militaire permanent de première instance du Kef a décidé de reporter l’examen du procès de l’affaire des martyrs de Thala, Kasserine, Tajerouine et Kairouan, au 12 mars pour les plaidoiries.


La décision a été prise au terme d’une audience tenue, lundi, sous la présidence du juge Chokri Mejri. La défense des accusés avait quitté la salle pour protester contre la présence des familles des martyrs, alors que la partie civile a insisté sur leur présence à l’audience.

La partie civile a demandé l’achèvement des instructions et le témoignage des anciens ministres de l’Intérieur, Farhat Rajhi et Habib Essid, au sujet de la non ouverture d’enquête administrative sur les meurtres de manifestants ainsi que sur les raisons du limogeage de 42 cadres sécuritaires après la révolution et l’avancement d’autres cadres, eux aussi impliqués dans l’enquête.

Les avocats des familles des martyrs et des blessés ont fait part de leur mécontentement de la «position négative» du tribunal, qui a rejeté la demande d’audition de leurs témoins. Ils ont estimé que des autorités n’ont pas la volonté de juger les meurtriers de leurs enfants.

Source : Tap.