Hichem El Meddeb, porte-parole du ministère de l’Intérieur vient d’être remplacé par Khaled Tarrouche. Il prendra la tête de la direction du département des Relations avec le citoyen.

Hichem El Meddeb a été nommé, le 2 juillet 2011, porte-parole du ministère de l’Intérieur remplaçant notre collègue Néji Zaïri. 7 mois après, son ministère vient de mettre fin à ses fonctions (et à ses relations avec les médias) le 22 février 2011 en tant que porte-parole.

Sans explication. Pourtant, en la personne de M. El Meddeb, les journalistes avaient trouvé un bon interlocuteur, disponible, correct, courtois, et, surtout, très coopératif. Il donnait les informations précises qu’il avait en sa disposition et s’informait auprès de ses collègues quand il n’avait pas la réponse. Il n’était pas, en tous cas, du genre à vouloir manipuler, à donner des informations tronquées ou… à fermer sa ligne pour ne pas avoir à répondre aux questions des journalistes.

Pourquoi a-t-il été muté de son poste ? Mystère et boule de gomme. Et ce n’est pas M. El Meddeb qui va nous le dire. Et pour cause : il n’est plus le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Pourvu que son successeur soit à la hauteur de la tâche.

M. El Meddeb ne quittera pas son département, mais changera seulement de bureau et de bâtiment. Car c’est lui qui va diriger la direction des Relations avec le citoyen.

Interrogé jeudi par Kapitalis, M. El Meddeb a confirmé l’information et exprimé son enthousiasme en ce qui concerne sa nouvelle fonction qu’il va occuper à partir d’aujourd’hui. Selon lui, «l’essentiel est d’être au service du pays et du peuple».

Le long de ses relations avec les médias, l’ancien colonel de la Brigade de l’ordre public (Bop) a toujours répondu à leurs questions et fourni l’information à temps et à n’importe quelle heure.

Celui qui vient de le remplacer, est Khaled Tarrouche. Ce dernier occupera son poste de porte-parole du ministère de l’Intérieur dès le 23 février. M. Tarrouche, était à ce même poste des années durant au ministère de l’Intérieur et du développement local.

Bon courage pour l’un et pour l’autre afin d’accomplir deux missions des plus sensibles dans le pays.    

Z. A.

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