Parmi les sièges des partis politiques à Jendouba, seul celui du Congrès pour la République (Cpr) a été incendié mercredi. Probablement par des éléments salafistes.


Des inconnus ont attaqué et incendié mercredi soir le siège du Cpr à Jendouba (nord-ouest) où il y a eu des affrontements entre les forces de l’ordre et des éléments salafistes. Ces derniers, munis de cocktails Molotov et d’armes blanches, ont agressé des agents de sécurité et incendié deux postes de police, au quartier Ezzahoua et au centre ville de Jendouba.

Selon Dhamir Manaï, élu du Cpr à la Constituante, cité par l’agence Tap, «il s’agit d’un groupe de salafistes connus dans la région».

Par ailleurs, un groupe de salafistes s’est réfugié dans les mosquées. Ils diffusent par haut parleur à longueur de journée des versets coraniques, mais aussi des discours appelant les habitants au djihad.

Les autorités ont cependant démenti avoir attaqué des mosquées pour déloger ces personnes qui ont carrément pris possession des mosquées.

L’attaque du siège du Cpr s’explique par le fait que le fondateur du parti et actuel président de la République, Dr Moncef Marzouki, avait qualifié récemment, dans un entretien télévisé, les éléments salafistes partisans de prédicateur égyptien Chokri Ghanim, de «microbes».

Z. A. (avec Tap)