A l’entrée de l’hôtel Le Palace (Gammarth) qui abrite aujourd’hui le Congrès des Amis de la Syrie, plusieurs sympathisants du régime Al Assad ont été au rendez-vous manifestant leur colère. Pour qu’il y ait de l’ordre, il a fallu l’intervention de la police.
A l’intérieur de l’hôtel, un clan adverse, beaucoup moins important que celui qui crie à la honte arabe en dehors de l’enceinte de l’établissement. Eux, pour la majorité, sont d’origine syrienne et qui crient au scandale, aux assassins du régime, à la dictature... Entre les deux camps, il y a eu un échange verbal puis des accrochages. Ce qui a poussé les forces de l’ordre d’intervenir rapidement et de chasser, avec leurs matraques, les protestataires nationalistes. Ces derniers ont continué à manifester aux alentours de l’hôtel.
Vers 14 heures et quelques, un peu avant le démarrage des travaux du Congrès des Amis de la Syrie qui se déroule actuellement à l’hôtel Le Palace (dans la banlieue nord de Tunis) en présence de personnalités éminentes venues du monde entier pour réfléchir sur l’avenir du peuple syrien, près de 200 personnes (du courant nationaliste arabe et du parti Al Baâth) ont franchi la porte extérieure de l’hôtel. Dans les jardins, ils brandissent des pancartes de protestation, des drapeaux syriens et des portraits de Bachchar Al Assad. «La Tunisie ne fera jamais de complot contre la Syrie», «La Syrie n’est pas à vendre aux Sionistes», «La Syrie est arabe et libre», «Non à l’intervention des Américains et Français en Syrie»..., lit-on sur les affiches.
A. M.