La grève observée mercredi par les greffiers et les auxiliaires de justice a été jugée précipitée par le ministère de la Justice.
Cette grève est «précipitée et elle n’a pas à avoir lieu tenant compte des perturbations qui pourraient toucher les services publics dans plusieurs tribunaux», lit-on dans le communiqué publié par le département de tutelle.
«Cette grève n'a pas tenu compte de l'avancée du dialogue et de l'acceptation de toutes les demandes légitimes du syndicat», souligne encore le communiqué.
Selon la même source, le département a accepté de soumettre le projet de statut à la signature du chef du Gouvernement. «Il a été également convenu d'examiner les revendications et les mécanismes de concrétisation des revendications dans le cadre d'un dialogue social entre le gouvernement et l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), conformément aux lois du pays».
Le ministère de la Justice s'engage, par ailleurs, à «approfondir le dialogue sur les dossiers contestés dans les plus brefs délais, en respectant les cadres et institutions légitimes et la loi».
Source : communiqué.