«Si l’Europe envisage de soutenir la transition démocratique en Tunisie, c’est maintenant qu’elle doit agir en force», a déclaré le vice-Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg.
Après avoir rencontré, mercredi à Carthage, Moncef Marzouki, le président de la République, Jean Asselborn, qui est aussi ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, convaincu que l’Europe tarde à soutenir la Tunisie, a déclaré qu’il est parfaitement «conscient que la Tunisie a besoin, en cette phase précise, du soutien promis par l’Europe». Et d’ajouter à l’agence Tap, qu’il transmettra à ses homologues européens la volonté tunisienne de voir se concrétiser les projets annoncés.
Selon M. Asselborn, «la persistance des problèmes économiques et sociaux vécus par la jeunesse tunisienne entravera le processus de transition et nuira à l’intérêt général».
S’agissant des relations unissant le Grand-Duché et la Tunisie, M. Asselborn a mis l’accent sur la nécessité de relancer le tourisme pour booster l’économie. Il a notamment annoncé des accords bilatéraux dans le domaine financier, à travers la création d’un bureau de consultation sur les transferts de technologies ou encore l’examen de la possibilité de créer un fonds de financement commun entre l’Union Européenne (UE) et le gouvernement luxembourgeois pour le lancement de Pme.