Qu’il est loin le temps où les Tunisiens hébergeaient chez eux les Libyens qui fuyaient la guerre dans leur pays. La mésentente est désormais peu cordiale dans les zones frontalières.
Jeudi après-midi, des citoyens tunisiens ont jeté des pierres sur des voitures libyennes sur la route reliant les régions de Zokra et Ras Jedir (délégation de Ben Guerdane).
Ils voulaient ainsi protester contre les agressions, violences, vols et pillages dont ont été victimes, dans la nuit du mercredi à jeudi, les commerçants de carburants parmi les habitants du sud tunisien de la part d’éléments libyens armés dans la région frontalière de Correnti dans le désert.
En réaction au jet des pierres contre leurs voitures, des citoyens libyens, au niveau du point frontalier de Ras Jedir du côté libyen, ont dépouillé les commerçants tunisiens de leurs affaires et les ont contraints à rentrer sur le territoire tunisien.
Le point de passage a été paralysé pendant plusieurs jours et le mouvement des passagers s’est beaucoup raréfié.
I. B. (d’après Tap).
Tension entre Tunisiens et Libyens au poste frontalier Ras Jedir
Qu’il est loin le temps où les Tunisiens hébergeaient chez eux les Libyens qui fuyaient la guerre dans leur pays. La mésentente est désormais peu cordiale dans les zones frontalières.
Jeudi après-midi, des citoyens tunisiens ont jeté des pierres sur des voitures libyennes sur la route reliant les régions de Zokra et Ras Jedir (délégation de Ben Guerdane).
Ils voulaient ainsi protester contre les agressions, violences, vols et pillages dont ont été victimes, dans la nuit du mercredi à jeudi, les commerçants des carburants parmi les habitants du sud tunisien de la part d’éléments libyens armés dans la région frontalière de Correnti dans le désert.
En réaction au jet des pierres contre leurs voitures, des citoyens libyens, au niveau du point frontalier de Ras Jedir du côté libyen, ont dépouillé les commerçants tunisiens de leurs affaires et les ont contraints à rentrer au territoire tunisien.
Le point de passage a été paralysé pendant plusieurs jours et le mouvement des passagers s’est beaucoup raréfié.
I. B. (d’après Tap).