Le salafiste extrémiste qui s’est permis au vu et au su de tout le monde de profaner, mercredi à la faculté des Lettres de la Manouba, le drapeau tunisien, risque 7 ans de prison.


C’est ce qu’a annoncé, Tarak Chikiwa, procureur de la république auprès du Tribunal de première instance de la Manouba, interviewé par téléphone par nos collègues du Journal de 20 heures d’Al Wataneya 1.

Selon le procureur, une enquête a été ouverte depuis mercredi soir pour mettre la main sur celui ou ceux qui ont osé toucher au drapeau sacré. Cet acte, encore selon lui, est criminel. «La sanction est de 7 ans de prison ferme», a-t-il dit. Et d’annoncer que : «dans quelques heures, le salafiste islamiste sera arrêté pour être traduit devant la justice», a ajouté M. Chitiwa.

Depuis la prise de la faculté le 28 novembre 2011, le procureur a déclaré qu’il est en train de remarquer des dépassements. Le procureur semble décidé à ouvrir une enquête pour que celui qui ne respecte pas la loi, peu importe sa couleur ou son idéologie, soit puni.

Sur les réseaux sociaux, des photos et des vidéos sont partagées avec des commentaires, des noms et des adresses. La tâche ne sera donc pas difficile. Vu les condamnations de toute part, le gouvernement ne peut continuer à être muet.

Z. A.