L’imam et prédicateur Lotfi Kallel a été inhumé, lundi. Son cortège funèbre a traversé le centre-ville de Tunis, de Montplaisir, où il habite, au cimetière du Jellaz.


Le défunt avait été poignardé à mort, dimanche à l’aube, par des individus qui ont pris la fuite à bord d’une voiture. Le meurtre, assez inhabituel en Tunisie, suscite un tas d’interrogations dans l’opinion publique.

Le ministère public a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire en vue de faire la lumière sur ce meurtre et identifier les auteurs du crime, indique une source judiciaire citée par l’agence Tap.

La sous-direction de la brigade criminelle s’est saisie de l’affaire, précise le porte-parole du ministère de l’Intérieur Khaled Tarrouche pour dévoiler les circonstances du crime, sans donner plus de précisions sur l’agression et le meurtre. Et encore moins sur les pistes privilégiées par les enquêteurs.

S’agit-il d’un assassinat politique, d’un crime crapuleux ou d’un règlement de compte ?

Sachant que la victime était un prédicateur islamiste membre du groupe Tabligh Wa Daâwa, pacifiste et dépolitisé, souvent même proche des services, le meurtre reste entouré d'un mystère épais.

I. B.