Les doyens des facultés des lettres et des sciences humaines de Tunis, Sfax, Manouba, Sousse et Kairouan montent au créneau et rappellent le ministère de l’Enseignement supérieur à ses responsabilités.


«L’éventuel échec de l’actuelle année universitaire et les graves conséquences qui peuvent en découler incomberaient au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», estiment les doyens des facultés des lettres et des sciences humaines de Tunis, de Sfax, de la Manouba, de Sousse et de Kairouan, réunis lundi à Tunis.

La duplicité de la tutelle

Dans un communiqué issu de cette réunion, les doyens de ces facultés dénoncent «la duplicité du discours» du ministère de tutelle. Ils affirment que le département appelle, d’une part, au respect des décisions des doyens et des conseils scientifiques prises, conformément au règlement intérieur de chaque établissement, et intervient, d’autre part, pour demander de satisfaire les revendications des étudiants salafistes qu’il considère comme «légitimes».

Les doyens appellent à la nécessité de veiller à la sauvegarde du caractère académique des établissements universitaires qui doivent rester des espaces d’enseignement, de recherche et d’encadrement.

Ils condamnent, en outre, l’outrage au drapeau tunisien, symbole de souveraineté nationale, faisant part de leur refus d’imputer la responsabilité de la situation à la Faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba à son doyen.

Source : Tap.