La lourdeur des procédures administratives n’a rien à voir avec une conspiration contre le Gouvernement, une hypothèse soutenue par certains analystes à Tunis.
Adnène Mnasser, porte-parole de la présidence de la République, qui parlait au cours d’une conférence de presse, mercredi, au Palais de Carthage, à laquelle était également présent Imed Daïmi, le directeur du cabinet présidentiel, a estimé que cette question est loin d’être «politique», car, a-t-il expliqué, «nous avons hérité d’une administration qui a ses qualités et ses défauts».
D’autre part, M. Mnasser a mis l’accent sur l’engagement de l’institution présidentielle à simplifier les procédures administratives en écourtant les délais de traitement des dossiers qui entravent la liberté d’entreprendre des hommes d’affaires et des investisseurs étrangers.
«Il faut passer rapidement de l’investissement à l’exploitation des dividendes de l’investissement», a-t-il dit, car il s’agit de relancer l’économie et de promouvoir l’emploi.
I. B. (avec Tap).