Dans l’émission «Chahed wa chawahed», dimanche, sur Wataniya 1, le doyen des élus de la constitution Tahar Hmila s’est attaqué à beaucoup de monde. Et surtout aux «niqabées».


De Ahmed Ben Salah «dictateur», président d’un parti, à l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, qui, selon Tahar Hmila (élu du Cpr) a ruiné et mal géré le pays, en passant par Houcine Abbassi, président de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), auquel il a vivement conseillé de ne pas être aux commandes de «Ahl Erredda» (les «apostats» ou révisionnistes), tout le monde en a eu pour son grade, sans oublier Yadh Ben Achour, le juriste président de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (Hiror), ou encore Kamel Jendoubi, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).

Interrogé sur les femmes portant le niqab, M. Hmila a dit : «Puisqu’elles ont choisi de se couvrir de la tête aux pieds et que personne ne sache qui se cache sous leur niqab, elles n’ont qu’à rester chez elles. Elles vivent dans une société. Soit elles se découvrent soit elles restent chez elles. On en a marre».

‘‘Si’’ Tahar n’apprécie pas aussi vraiment Bourguiba qui, selon lui, était partisan de la laïcité et a oublié que le pays est musulman.

I. B.