Le président de l’Assemblée nationale constituante (Anc), Mustapha Ben Jaâfar, a reçu, lundi, un groupe de journalistes qui avaient été agressés alors qu’ils accomplissaient leur travail.
Le président de l’Anc a exprimé sa solidarité avec tous les journalistes affirmant sa condamnation de ces pratiques qui limitent la liberté de pensée et d’expression et qui sont contraires aux principes et objectifs de la révolution de la liberté et de la dignité.
Le secteur de l’information, a-t-il dit, est l’un des principaux piliers du processus de transition démocratique à travers la promotion d’une information qui soit en rupture totale avec les instructions, l’autocensure tout en étant le garant de la neutralité du service public.
La rencontre, à laquelle a notamment pris part Néjiba Hamrouni, présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), a permis d’évoquer plusieurs préoccupations du secteur.
Dans un communiqué diffusé à l’issue de la rencontre, le Snjt a qualifié de «positive» la rencontre avec M. Ben Jaâfar qui a affirmé, selon le Snjt, sa condamnation, «en sa qualité de président de l’Assemblée constituante», de toute forme d’agression contre les journalistes et la liberté de presse.
M. Ben Jaâfar a aussi fait part de son appui à la lutte des journalistes pour la liberté de presse et l’indépendance de la profession ainsi qu’aux revendications des professionnels pour la publication d’un texte complémentaire au décret-loi N°115 et la création de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haica), en tant qu’institution de régulation conformément au décret-loi N°116, promulgué le 2 novembre dernier par le gouvernement Béji Caïd Essebsi, et que le gouvernement Hamadi Jebali tarde à mettre en application, donnant l’impression de vouloir l’enterrer.
I. B. (avec Tap).