L’un est né à Bizerte, l’autre à Tunis. Ils ont en commun d’avoir toujours gardé de fortes attaches avec leur pays natal: la Tunisie. Un hommage posthume rendu par l'un à l'autre vient nous le rappeler.
C’est de Bizerte, en Tunisie, sa ville d’origine, où il a accueilli, jeudi 29 juillet, les joueurs du Paris-Saint-Germain (Psg), au lendemain de leur défaite dans le Trophée des champions face à l’Olympique de Marseille (Om), au stade 7-Novembre de Radès, au sud de Tunis, que le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a confirmé que la tribune officielle du Parc des Princes, l’un des plus grands stades de Paris, porterait désormais le nom d’un autre «Tunisien» de naissance et de cœur: feu Philippe Séguin.
L’ancien président de la Cour des comptes et grand amateur de foot, décédé le 7 janvier dernier, avait été le rival malheureux de M. Delanoë lors de l’élection municipale de mars 2001 dans la capitale française.
Les deux hommes ont en commun d’être nés en Tunisie, l’un à Bizerte et l’autre à Tunis. Ils ont en commun aussi d’avoir appartenu à la même famille politique, celle du Parti socialiste français (Pcf), et d’avoir réussi une brillante carrière politique en France. Ils ont aussi gardé des liens très forts avec leur pays de naissance, ne manquant aucune occasion pour lui montrer un attachement sans faille.