Des bourguibiens et apparentés, constitutionnalistes et libéraux, dont certains ont travaillé pour Bourguiba et Ben Ali, s’organisent au sein d’un front politique du centre.
Les dirigeants du Parti national tunisien (Pnt) ont appelé, mardi, à Sousse, à une coalition des partis destouriens pour défendre les valeurs de modernité de la société tunisienne et l’unité nationale.
Ces valeurs sont menacées par une mauvaise interprétation de la religion et l’émergence de courants extrémistes, ont estimé Sahbi Basli (parti El Mostaqbal), Mustapha Touati (Mouvement progressiste tunisien), Lotfi Mraihi (Union populaire républicaine ) et Mohamed Jegham (El-Watan), dirigeants du nouveau parti, lors d’un meeting organisé en marge de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance.
La plate-forme du Pnt rassemble des partis destouriens et des sensibilités politiques les plus diverses, ont-ils dit. «Nous avons en partage un projet moderniste tunisien dont les contours ont été tracés par le leader disparu Habib Bourguiba au moment de l'indépendance», ont indiqué les différents intervenants. Qui lorgnent sur les prochaines élections législatives, à la mi-2013, si, d’ici là, tout va bien.
Le Pnt est une coalition de 11 partis créés après la révolution du 14 janvier. On en citera le Parti libre du destour tunisien (Abdelamajid Chaker), El-Mostaqbal (Mohamed Sahbi Basli), Parti de la réforme du destour (Faouzi Elloumi), El Watan El Hor (Mohamed Jegham), Union populaire pour la république (Mohamed Lotfi M’raïhi), Parti d’alliance pour la Tunisie (Karim Missaoui), La Voix de la Tunisie (Amor Bejaoui), Mouvement de la Tunisie nouvelle (Mustapha Masmoudi) et le Mouvement progressiste tunisien (Mustapha Touati).
I. B. (avec Tap).