L’officier de police Samir Feriani a été condamné, lundi, par le tribunal de première instance de Tunis à une amende de 200 dinars pour avoir imputé à un fonctionnaire public des faits illégaux en rapport avec ses fonctions sans en établir la véracité.
Le tribunal a, également, prononcé un non-lieu dans les autres affaires intentées contre cet officier.
L’avocat du comité de défense Abdennasser Laouini a expliqué à l’agence Tap que le tribunal a, également, condamné Samir Feriani à une amende au millime symbolique au profit du plaignant et prononcé un non-lieu dans les autres affaires.
Le tribunal militaire permanent de Bab Saadoun avait prononcé un non-lieu dans l’affaire intentée contre Samir Feriani pour atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat et à l’intégrité du territoire tunisien.
Même s’il aurait souhaité être blanchi totalement, Samir Feriani est satisfait de l’issue de son affaire, car, à certains moments, il avait craint le pire. Ses dénonciations, par voie de presse, de certains de ses collègues du ministère de l’Intérieur qui auraient, selon lui, trempé dans les crimes de l’ancien régime, avaient suscité, l’année dernière, une véritable tempête dans le pays. Et une levée de bouclier dans l’institution sécuritaire.
I. B. (avec Tap).
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