Le scénario est ennuyeusement répétitif : les salafistes commettent des agressions (contre les journalistes, cinéastes, comédiens, etc.), le président de la république se fend d’un communiqué pour dénoncer.
Encore une fois, donc, et au risque d’être affreusement redondant, la présidence de la république a dénoncé vivement les agressions commises, dimanche, sur l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis, par des personnes appartenant au courant salafiste, contre des participants à la manifestation «Le peuple veut du théâtre».
Dans une déclaration rendue publique, mardi soir, la présidence de la république a exprimé sa solidarité avec les artistes et plus particulièrement avec les hommes de théâtre, «face à la violation criante de la liberté d’opinion et de créativité».
Elle réaffirme, également, son soutien à l’œuvre artistique et théâtrale libre dans le pays et son encouragement des artistes et des créateurs.
Par ailleurs, la présidence de la république annonce avoir entamé l’aménagement du théâtre antique de Carthage pour organiser des spectacles artistiques, faisant part de son engagement à ouvrir cet espace culturel dans les plus brefs délais.
La manifestation «Le peuple veut du théâtre» a été organisée à l’initiative de l’Association tunisienne des diplômés des arts dramatiques (Atdad), à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du théâtre.
I. B. (avec Tap).